EN PLEIN DANS LE BULBE

C’est une province aux paysages variés avec des villes à la campagne, de la campagne sans la ville, des plages et de la montagne.

Les sites remarquables

Kalembourg

La fière capitale kismare est un parc d’attraction à elle toute seule.

Les architectes kismars ont eu carte blanche pour faire construire une ville haute en couleurs, avec ses immeubles d’habitation plantés de traviole et ses gratte-ciel aux noms évocateurs. Sur le visuel et de gauche à droite : les tours d’Eurin, la tour Ista (du ministère du tourisme), la tour Nagauche et la tour Teurèle.

Le métro est le mode de transport le plus utilisé, avec un portion du réseau qui fait grand 8 ! Bien lire les panneaux pour repérer les lignes blanches, vertes ou rouges !

La ville propose des animations foraines à chaque coin de rue, des fois même au milieu, de l’accro-branches sur les arbres des parcs, des tyroliennes entre les immeubles, un circuit de Mario-Kart urbain …

Kalembourg attire les meilleurs artistes et plaisantins du pays, pour une scène culturelle riche en spectacles toute l’année, jours et nuits.

En construisant leur capitale, les kismars n’y sont pas allés avec leurs grands sabots pour limiter leur empreinte écologique. Plutôt que de s’étaler en larges taches pavillonnaires, ils se sont regroupés dans des logements collectifs insonorisés avec tout le confort moderne. La ville est dense et s’arrête net dans le paysage. C’est une vrai ville à la campagne.


La Plaine Auzasse

Au grand jeu de l’inégale répartition des ressources naturelles sur notre petite planète, Mère nature s’est montrée plus que généreuse avec le Keskonsmar en lui faisant cadeau de la plaine Auzasse. Des terres super fertiles, un sous-sol gorgé de pétrole, d’or et de pierres précieuses, c’est la poule aux œufs dorados qui finance le système social du pays.

Elle offre des paysages typiques de troupeaux de derricks sirotant l’hydrocarbure, au milieu des champs débordant de blé et d’oseille. Le paradis du capitaliste !


La forêt Zgump

Ensemble végétal d’arbres et taillis qui pousse en touffe, en bouquet serré, épais et bien garni. C’est l’habitat naturel des tifs, une des trois peuplades du Bulbe, celle du Bulbe pilaire jusqu’au cap Hilaire. La forêt Zgump coiffe ce territoire sauvage. Elle n’a pas besoin d’être protégée parce qu’elle le fait très bien toute seule avec un tas d’espèces hostiles. Méfiez-vous de l’arbre à pains, du genêt papeur et du saule sol-air. Sans parler des plantes carnivores..

Côté volatile il faut redouter ce sournois d’ara-qui-rit, il plonge sa tête dure la première sur les imp(r)udents qui pénètrent son territoire.

Une course est organisée dans la forêt Zgump et on y court ! Cette forêt est truffée de pièges. Il est conseillé de suivre des tifs et de ne pas les perdre.

Se divertir

Balade au milieu des monts Strueux

Enfilez vos chaussures de randonnée pour ces hauts lieux de légende. Oserez-vous fouler les terres du peuple disparu des pika-pikas du Pic Achu ? Le mythe raconte que des géants seraient venir mourir de rire pour créer l’île du Kasséderir.

Les monts Strueux forment un ensemble de montagnes fantasmagoriques, un festival de paréidolies avec des sommets en forme de têtes de monstres fabuleux ou colosses énigmatiques. Une autre partie de la chaîne se trouve dans la Biture, mais son point culminant est dans le Bulbe, c’est le Pic Atchoux (il y a deux orthographes).


La fête du slip de Saint-Glé du Bulbe

Tous les 1er avril, le jour de la fête nationale, la capitale des rachidiens s’autorise le grand n’importe quoi en organisant, sous la supervision de dunkerquois, le plus populaire des carnavals populaires kismars. Chacun s’y déguise comme il le veut, de préférence coloré, et respectant les règles de base du grand nimportequoiement.


Balnéo, t’es ravi

Le tourisme de masse s’est développé plus qu’ailleurs sur le littoral de la baie Tonnière qui a la chance, ou la malchance, d’avoir les plus belles plages avec le sable le plus fin du Keskonsmar. Pour loger les milliers d’estivants, il a fallu construire, et pour ne pas tout saloper, le modèle de Kalembourg a été poussé dans sa version ultime en archi-concentrant les cités-balnéaires de manière spectaculaire comme à Caja-les-pins.

La ville est visible de loin, c’est avantageux à repérer sans GPS. Une fois dedans c’est un peu plus compliqué pour retrouver son appartement, et la vue sur la mer n’est pas garantie. Cela-dit c’est très économique et c’est l’assurance de faire le plein de rencontres.

Où manger ?

Maison Ducrasse

L’institution. A Kalembourg, le père Ducrasse se décarcasse pour vous présenter les spécialités les plus emblématiques de la gastronomie kismare : les tomates farceuses, la crème à la tarte, le riz aux éclats, le vin au coq, le haschich parmentier, et pour les amateurs de contrepèteries une escalope avec une belle salade. Une ambiance potache et décontractée pour rire et manger à s’en faire péter la sous-ventrière !

10 rue Minant à Kalembourg


Avis

Jean Pignon de Paris : Comme je râlais de pas avoir assez de vinaigrette, on m’a dit d’aller chercher de l’huile de coude dans la cuisine ! J’en ai pas trouvé et ça a fait rigoler tout le monde ! Je suis sûr qu’on s’est foutu de ma gueule !


Crêperie Le Chignon

Chez les Le Chignon, on fait les crêpes de père en fils, et de fils en aiguilles toute la famille s’y est mise.

La foule s’y presse tellement elles sont savoureuses. Pas la peine de s’énerver, il y en aura pour tout le monde.

114 rue Balise, Kalembourg


Avis

Suzette : Très bonnes crêpes, j’en suis toute retournée!

Gilbert Seldman : Vous avez de la pâte? Vous avez du suc’? Alors, avec la pâte, vous faites une crêpe, pis vous mettez du suc’ dessus!


Le Gourmet ***

Un restaurant pour chats qui propose toute une gamme de mousselines, pour éveiller l’appétit et ravir les palais délicats, à base de poulet, lapin, de veau et d’autres succulentes saveurs. Bon marché mais il faut aimer le pâté.

5 rue Minet à Gécruvoir


Avis

Félix : Pour nous, les fines gueules.

Le Patron : les gens ici mangent ce que je leur donne, ou y se cassent !

Où dormir ?

Les franchises kismarisées 

Les entreprises étrangères peuvent s’installer au Keskonsmar à condition qu’elles changent de nom et adoptent des valeurs moins sérieuses.

C’est ainsi que de grands groupes hôteliers bien connus chez vous ont pu s’installer. Le groupe américain Marriott s’est installé le premier en montant la franchise Mariolle, des hôtels hauts de gamme où l’on peut bien déconner. Sa filiale Sheraton a créé des établissements moins guindés où l’on est accueilli à la bonne franquette. Le groupe hôtelier haut de gamme et américain lui aussi Radisson a monté des établissements low cost. Enfin le groupe français HôtelF1 construit ses établissements en bordure des circuits en aménageant ses chambres pour que ses hôtes puissent suivre les courses sans accroc.


Avis

Strauss-Kahn Dominique : Il y a pas un Sofitel ou un Carlton que je m’amuse comme j’aime bien ?

Sinclair Anne : T’as pas bientôt fini tes conneries ?

Strauss-Kahn Dominique : T’étais pas partie toi ?


Le Shining, un grand hôtel montagnard

Perdue dans les Monts Strueux, cette grande bâtisse est le cadre idéal pour les papas borderline qui ne savent pas quoi faire de leur famille. Les enfants apprécieront les balades en tricycle dans les couloirs interminables, et rencontrer d’autres enfants qui les inviteront à jouer « à jamais ». Vous apprécierez aussi le charme désuet de son bar des années folles, enfin les parties de cache-cache et poursuites à la hache dans un splendide labyrinthe végétal.


Avis

X. Dupont de Ligones : J’ai vraiment adoré ! Mais la prochaine fois j’y retournerai sans ma femme et mes enfants

G. Villemin : On accepte tout le monde ici, il m’ont laissé rentrer trempé et habillé comme un sac. Ils sont gentils, ça change !


L’hôtel de Police 

Vous y séjournerez si vous vous faites gauler par la police du rire pour abusé des blagues à la con (genre « tire mon doigt » ou « dit camion »). Le confort est limité et la bouffe passable, mais au moins c’est gratuit.


Avis

La réplique typique du flic kismar : Ne passez pas par la case départ, ne touchez pas 20 000 francs, Ho!Ho!Ho !

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